
Le Magnum amande compte parmi les glaces les plus caloriques du rayon surgelé, avec une teneur en énergie qui dépasse largement celle de nombreux desserts industriels. Une portion équivaut à près d’un quart des apports journaliers recommandés en lipides pour un enfant de 6 à 10 ans.
La concentration en sucres rapides, associée à la présence d’acides gras saturés, place ce produit en haut de la liste des aliments à surveiller dans l’alimentation infantile. Les additifs inscrits sur l’emballage compliquent davantage l’évaluation du profil nutritionnel global.
Plan de l'article
- Pourquoi certains aliments sont à éviter dans l’alimentation des enfants
- 15 aliments à bannir de l’assiette des plus jeunes : le point sur les risques
- Magnum amande et autres gourmandises : zoom sur les calories et leurs effets
- Des alternatives savoureuses et saines pour régaler les enfants sans danger
Pourquoi certains aliments sont à éviter dans l’alimentation des enfants
Chaque passage au supermarché expose les enfants à une déferlante de produits ultra-transformés qui brouillent les repères d’une alimentation saine. Dans les rayons, les biscuits industriels et céréales pour enfants rivalisent de couleurs et de promesses, mais ce sont souvent leurs listes d’ingrédients qui donnent le ton : additifs, sucres ajoutés, sirop de glucose/fructose, rien ne manque à l’appel. Ces composants, loin d’être anodins, sont associés par la recherche à des risques accrus pour la santé sur le long terme.
Pour illustrer concrètement les dérives, citons deux catégories phares souvent présentes dans les placards familiaux :
- Biscuits industriels : ils cumulent additifs, sucres ajoutés, sirops transformés et matières grasses comme la margarine.
- Céréales industrielles : leur excès de sucres dépasse fréquemment les recommandations, créant très tôt chez l’enfant une préférence marquée pour le goût sucré.
Le Nutri-Score, affiché sur de nombreux emballages, laisse croire à un choix éclairé. Mais il ne tient pas compte du caractère ultra-transformé du produit, induisant parfois les familles en erreur. Face à la multiplication des aliments transformés, la prudence s’impose : mieux vaut opter pour des aliments bruts, limiter la consommation de sucres rapides et réduire autant que possible l’exposition aux additifs.
Les conséquences ne se font pas attendre. Les cas de surpoids, de diabète de type 2 ou de troubles métaboliques chez l’enfant progressent, révélant l’impact direct des dérives alimentaires. Face à ce constat, la priorité reste de miser sur une alimentation variée, naturelle, et la moins transformée possible. C’est là que se joue l’équilibre dont chaque enfant a besoin pour bien grandir.
15 aliments à bannir de l’assiette des plus jeunes : le point sur les risques
Dans la réalité du quotidien, certains produits devraient rester à la marge dans le régime alimentaire des enfants. Les biscuits industriels et céréales transformées ouvrent la voie, cachant derrière des emballages attrayants une succession d’additifs, de sucres ajoutés et de sirop de glucose/fructose. Quant à la margarine, elle accentue l’apport en graisses de mauvaise qualité.
Les céréales industrielles, souvent associées à l’enfance, n’échappent pas à la règle : leur richesse en sucres ajoutés façonne le palais des plus jeunes bien loin des bases d’un équilibre alimentaire. Une alternative simple consiste à proposer un muesli non sucré, riche en fibres et composé d’ingrédients naturels.
Autre exemple à surveiller de près, les produits laitiers industriels comme Kiri, Babybel ou La Vache Qui Rit. Souvent glissés dans les cartables, ces fromages n’ont plus grand-chose à voir avec une fabrication traditionnelle : leur recette fait la part belle au lait concentré, aux huiles végétales et aux additifs. D’autres fromages, tels que l’emmental ou le roquefort, peuvent aussi présenter des excès de sel ou de graisses saturées, peu adaptés à l’alimentation infantile.
Voici les principaux aliments concernés :
- Biscuits industriels : additifs, sucres ajoutés, sirop de glucose, margarine
- Céréales industrielles : excès de sucres ajoutés
- Fromages fondus : Kiri, Babybel, La Vache Qui Rit
- Fromages riches en sel ou matières grasses : emmental, gouda, roquefort
Se montrer attentif à la qualité des produits ultra-transformés, c’est préserver la santé des enfants. Privilégier la diversité et le choix d’aliments bruts reste la voie la plus sûre pour limiter les risques liés à ces aliments trop souvent présents dans les assiettes.
Magnum amande et autres gourmandises : zoom sur les calories et leurs effets
Le Magnum amande, signé Unilever France, attire par sa promesse gourmande mais impose un profil nutritionnel qui mérite toute notre attention. Un bâtonnet, c’est un cocktail de chocolat au lait, de crème glacée à la vanille, d’amandes et de beurre de cacao. Derrière cette composition séduisante, la réalité ne tarde pas à s’imposer : l’apport en calories et en matières grasses, dont une grande part d’acides saturés, est loin d’être anodin.
Pour mieux comprendre, détaillons les chiffres clés :
- Calories : environ 270 kcal par Magnum amande
- Matières grasses : autour de 17 g, avec une majorité d’acides saturés
- Sucres : 22 g, issus principalement de sirop de glucose et de sucre ajouté
La recette inclut également sirop de glucose et additifs, ce qui doit interroger sur la place de ce type de glace dans l’alimentation des enfants. Consommés régulièrement, ces produits favorisent la progression du diabète de type 2 et du cholestérol. Leur densité énergétique élevée, combinée à une quasi-absence de fibres, les rend peu compatibles avec un mode de vie sain.
Les variantes, qu’il s’agisse du Magnum chocolat blanc ou du Magnum vegan, ne changent pas la donne : le profil calorique reste dense, dominé par les lipides et les sucres rapides. Même la présence de la certification Rainforest Alliance sur certains ingrédients ne modifie pas la nature profonde du produit. Dans les supermarchés, ces glaces industrielles s’inscrivent dans la catégorie des produits ultra-transformés, dont la consommation doit rester occasionnelle pour protéger la santé des enfants.
Des alternatives savoureuses et saines pour régaler les enfants sans danger
Avant de céder à la facilité, il suffit parfois d’un regard sur la composition pour changer la donne. La glace industrielle n’est pas une fatalité pour offrir un plaisir glacé aux plus jeunes. Face à la profusion de produits ultra-transformés et de sucres ajoutés, d’autres possibilités s’invitent, misant sur la simplicité et la qualité nutritionnelle.
Parmi les options à privilégier, les glaces vegan à base de lait d’amande ou de noix de coco tirent leur épingle du jeu. Dépourvues de crème et de beurre de cacao, elles réduisent la présence d’acides saturés et privilégient des ingrédients d’origine végétale. Autre alternative, les barres glacées au yaourt : il suffit de mélanger un yaourt nature avec des fruits frais, de mettre le tout au congélateur, et le dessert est prêt.
Le sorbet maison s’impose aussi comme une solution efficace et facile. Aucun besoin de matière grasse ni d’additif : un fruit mixé, éventuellement un trait de sirop de glucose naturel pour la texture, parfois un éclat de chocolat noir, et l’affaire est réglée. Ces desserts glacés, à base de produits peu transformés, s’intègrent parfaitement dans une alimentation saine, respectueuse de l’équilibre alimentaire des enfants.
Pourquoi ne pas faire de la préparation un moment de partage ? Faire participer les enfants, choisir ensemble les fruits, tester de nouvelles associations : c’est aussi une occasion d’éveiller leur curiosité tout en les sensibilisant au contenu de leur assiette. Miser sur des ingrédients simples permet de retrouver le vrai goût et d’éviter l’accumulation de sucres ajoutés et d’additifs.
Le choix est là, à portée de main : le plaisir n’a pas besoin de compromis lorsque la gourmandise rime avec simplicité et transparence. Voilà un pari sur l’avenir, bien plus savoureux que la facilité industrielle.





























































